3.1-Bassin de Draa :
La quasi-totalité des eaux souterraines exploitées dans le bassin du Draa est issue des nappes alluviales liées aux oueds, nappes peu profondes et souvent appelées « nappes phréatiques », dont la puissance n’excède pas quelques dizaines de mètres. Ces nappes sont principalement alimentées par l’infiltration des eaux de surface et par les eaux du retour d’irrigation, on dénombre quelques 37 nappes, dont 10 nappes profondes et 27 superficielles.
Dans le Haut Draa, les eaux souterraines reconnues et exploitées sont celles développées dans les formations récentes associées aux oueds. Ailleurs, des nappes profondes existent mais sont peu connues, les principales nappes alluviales sont :
– Nappe de Dadès M’Goun
– Nappe de Skoura.
– Nappe de Tikert;
– Nappe alluviale de Ouarzazate;
– Nappe d’Ait Douchen aval;
– Nappe de Taznakht.
Dans le Moyen Draa, Les plus importantes nappes quaternaires sont au nombre de six :
– Nappe de la Feija: Associée à l’oued Feija, sa situation à proximité de la ville de Zagora, la rend particulièrement sensible. Les effets conjugués de l’intensification des prélèvements d’eau pour l’irrigation et de la sécheresse ont provoqué une chute des productivités des captages ONEE destinées à l’Alimentation en Eau Potable de la ville de Zagora. La surexploitation de la nappe dans les conditions actuelles a conduit l’ABHDON à la réalisation d’un contrat de nappe afin d’impliquer les gestionnaires et l’ensemble des usagers et utilisateurs des ressources en eau dans une démarche concertée pour préserver cette ressource.

– Unité de Mezguiuta
– Unité de Tinzouline
– Unité de Fezouata
– Unité de Ktaoua
– Unité de M’hamid
Dans le Bas Draa, les principales eaux souterraines exploitées sont celles associées aux foums. On dénombre une dizaine d’aquifères de ce type, principalement situés en rive droite de l’oued Draa. L’exploitaiton de ces nappes se fait par puits ou khettara et parfois à partir de résurgences.
Tout à fait à l’aval du bassin de l’oued Draa (province de Tantan), les nappes aquifères sont
généralement saumâtres (nappe du Crétacé connue par “nappe de Tantan” et nappe de l’oued Ben Khlil).
Au niveau d’Assa, une nappe existe mais reste inexploitable en raison de la présence de fer et de manganèse.
3.2-Bassin de Guelmim :
On distingue trois systèmes aquifères répartis sur ce bassin : le système de plaine est constitué par la nappe plioquaternaire de Guelmim, les nappes profondes de l’adoudounien et du Géorgien, et les nappes alluviales éparses de montagne.
La nappe plioquaternaire de Guelmim est surexploitée du fait de l’augmentation des prélèvements d’AEP et les prélèvements agricoles
Le bilan de la nappe de Guelmim fait apparaître un déséquilibre significatif entre les ressources et les besoins et elle connait une chute importante du niveau piézomètrique.

De ce fait l’ABHDON a lancé au titre de l’année 2021 l’étude de contrat de nappe de Guelmim.
3.3-l’unité de Sidi Ifni :
L’unité de Sidi Ifni est constituée presque totalement d’un socle granitique. Les eaux qui y circulent se concentrent dans la zone d’altération et dans les franchissements Ces ressources très peu développées, produisent de faibles débits.
Globalement, le potentiel mobilisable à partir des eaux souterraines dans la zone d’action de l’ABHDON est comme suit:
Potentiel Mobilisable des ressources en eau souterraine :
