
Le Ministre de l’Équipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, a souligné, mardi 21 février 2023 à Casablanca, la nécessité d’une gestion intégrée de l’eau, de l’énergie et de l’agriculture pour une meilleure efficacité des projets liés à ces trois secteurs vitaux.
S’exprimant à l’ouverture du Forum Africa 21 organisé en partenariat avec le Ministère de l’Équipement et de l’Eau, sous le thème « La vision de SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique résiliente et souveraine en matière de sécurité hydrique, énergétique et alimentaire », M. Baraka a indiqué que « la gestion intégrée de ces trois secteurs vitaux est également nécessaire au développement économique et à l’atteinte de la sécurité hydrique, énergétique et alimentaire, et pour assurer un développement durable, particulièrement face aux changements climatiques ».
Il a également fait savoir que l’objectif de ce forum africain est de partager les expériences en matière de sécurité hydrique, alimentaire et énergétique, notant que le thème retenu revêt une grande importance au regard des défis relatifs à ces secteurs primordiaux, pour accompagner la croissance socio-économique et réaliser un développement durable dans le continent africain.
Monsieur le Ministre a, en outre, relevé que malgré les efforts déployés dans le cadre des objectifs de développement durable, presque 4 millions d’habitants sont toujours privés de l’eau potable en Afrique, d’où l’importance de ce forum qui lance un débat fructueux et un échange des expériences pour une compréhension profonde des problématiques et la proposition de solutions susceptibles de renforcer l’adaptation aux changements climatiques, notamment les technologies durables.
Évoquant le secteur de l’eau, M. Baraka a insisté sur trois aspects, à savoir le volume, la qualité et la durabilité, notamment à travers le dessalement de l’eau de mer et le traitement des eaux usées, notant par ailleurs que l’énergie, ressource vitale pour tous les domaines de production, revêt une importance majeure pour le développement des ressources hydriques et alimentaires.
De même, le ministre a affirmé que l’Afrique est appelée aujourd’hui à produire de l’énergie renouvelable verte, mettant en avant la nécessité d’œuvrer par une démarche étroite liant les secteurs de l’eau, l’énergie et l’alimentation pour garantir la souveraineté du continent africain dans ces trois domaines.
Le forum, qui se poursuit jusqu’au 22 février, s’articulera autour de 4 panels portant sur « L’innovation technologique dans la lutte contre le stress hydrique: un vecteur de développement », « les métiers verts de demain, quelle place dans l’enseignement et la formation professionnelle? », « quel modèle africain de transition énergétique à l’heure de la décarbonation ? », et « climat des affaires en Afrique: pour un cadre propice au développement des TPE-PME ».